16 Mai

Pour rendre hommage à Sylvie

Chère Madame,

Chère Sylvie,

 

Nous n’avons pas eu vraiment le temps de travailler ensemble, mais vous teniez à rester en contact avec nous, vos collègues, et vos élèves. Chaque fête était l’occasion de vous revoir, souriante et heureuse d’être là ; nous aussi étions très heureux de vous voir parmi nous. Je laisse la parole à M. Didier Suard et à Claudie Parent qui, tous deux, vous ont adressé des mots si touchants, si sincères et si vrais qu’ils ne souffriraient aucun complément. Sachez simplement que vous avez rendu heureux ceux que vous avez rencontrés. Merci.

 

Jean-Dominique EUDE, Directeur

 

NB. M. Bulteau, Directeur Diocésain, empêché professionnellement, a tenu à nous dire qu’il « serait en communion de prière avec toute l’Institution », ce lundi 16 mai.

 

HOMMAGE A SYLVIE COUILLARD

le jour de ses funérailles en la basilique de Bonsecours

le 16 mai 2011

  

Exigence, douceur, compréhension, respect, espérance, amitié, tolérance, dynamisme, dévouement, bonté, écoute, discrétion, confiance, attention, affection, amour.

 

Des mots ! Oui, des mots simples mais auxquels Sylvie donnait vie chaque jour auprès de tous : ses élèves, ses collègues et ses proches bien sûr.

 

A ta demande Sylvie, je me fais le porte-parole de tes anciens collègues  et élèves pour évoquer avec émotion les 33 années vécues au collège Bellefonds comme professeur de français.

 

Pour tes élèves tu étais un peu comme une mère, empreinte de douceur, qui savait les écouter et capter leur attention. Tu t’occupais de tous sans distinction et sans compter ton temps ni ta peine. Ils te sentaient proche d’eux. Tes jugements et tes appréciations à leur égard étaient toujours mesurés et positifs. Tu avais fait tienne cette devise si souvent entendue à Bellefonds : « Ils peuvent tous toujours réussir ».

 

Tes cours minutieusement préparés et adaptés à ton auditoire ainsi que le travail d’équipe avec tes collègues faisaient merveille auprès de tes élèves. Ils t’aimaient et te respectaient pour la qualité de ta relation avec eux et l’enrichissement qu’ils retiraient de tes cours. Tu faisais assurément partie des enseignants qui permettent à l’adolescent de se construire.

 

Ton investissement auprès des jeunes et cet autre regard que tu portais sur eux tu l’avais aussi par tes activités extrascolaires. Tu fus au sein de l’équipe d’animation du Club Théâtre du collège une participante très active. Là encore les jeunes se souviennent avec bonheur des moments de répétition passés avec toi et du spectacle de fin d’année réussi qui leur permettaient de prendre confiance en eux.

 

Comme collègue tu étais devenue pour beaucoup d’entre nous une véritable amie. Tu prenais toujours le temps de parler et d’écouter les uns et les autres. Quand il s’agissait d’assurer les remplacements de collègues tu te proposais régulièrement et sans contrepartie. Je crois que jamais la moindre dispute n’a assombri nos relations. Ton attachement au collège Bellefonds et ton dévouement resteront dans les mémoires.

 

Tu étais heureuse d’être à Bellefonds et nous étions tous heureux de t’avoir parmi nous. Sylvie tu as été une donneuse de savoir, une donneuse d’espérance et une donneuse de bonheur.

 

Tes collègues de l’Institution Jean-Paul II, pour un temps trop court hélas, ont pu apprécier ta douceur, ta gentillesse et ton beau sourire.

 

Nous compatissons tous à la douleur de tes proches privés de l’affection sans limite que tu leur portais.

 

Dans la lutte contre la maladie tu fus admirable de force et de courage, Sylvie. Comme tu le souhaitais je vais redire un grand et chaleureux merci de ta part à tous les collègues qui t’ont aidée et accompagnée et plus particulièrement à Claire, Claudie, Anne-Marie, Hélène, Marie Christine et Jacky, Sophie, Aline et moi-même.

 

Pour conclure cet hommage : un poème proposé par Claudie.

 

Nous nous sommes rencontrés

Nous nous sommes reconnues

On s’est vite appréciées

Comme une sœur je t’ai vue.

 

Aujourd’hui tu t’en vas

Restent nos souvenirs.

Nous ne t’oublierons pas.

Dans nos cœurs tu respires.