03 Juin

Les Cinquièmes et Rouen à l’époque médiévale

Jeudi 28 mai, c’est dans la bonne humeur que nous sommes partis avec 90 élèves, répartis en quatre groupes,  pour une plongée historique dans notre belle ville. C’est hélas, sous un ciel menaçant de pluie que nous avons commencé par un rallye-photos-croquis dans les quartiers de la ville, en lien avec notre thématique du jour : Rouen à l’époque médiévale dans le cadre du projet histoire des arts en classe de Cinquième.

  

Afin de laisser une trace écrite de cette journée, il a été demandé aux élèves de rendre, bien entendu le rallye et ses réponses aux questions, mais aussi de faire un bilan personnel de la journée. C’est donc sous la forme d’une collecte d’écrits puisés dans les différents bilans des élèves de Cinquième 1, que je vous invite à vivre cette journée…

 

Nathalie Lafon-Billard, Professeur d’Arts plastiques

 

Nous sommes partis à la découverte des petits secrets de Rouen. Point de départ, l’institution en direction la tour Jeanne d’Arc. Nous avons cherché des explications pour pouvoir répondre aux questions de notre document. Nous sommes passés par la rue Guillaume le Conquérant pour arriver à la place du Vieux Marché où nous avons écouté les explications de Mme Lafond-Billard sur l’église Sainte Jeanne d’Arc. C’est sur cette place que Jeanne d’Arc a été brûlée, il y a une auberge, la Couronne,  la plus vielle auberge de Rouen, d’où les habitants  à l’époque ont assisté au supplice de Jeanne d’Arc. Nous avons repris notre marche pour s’arrêter devant la maison numéro 7-9 rue de la Pie, une rue où se trouve la maison natale de Pierre Corneille.

  

Une fois répondu aux questions de notre questionnaire, nous sommes partis direction le Gros-Horloge. Au passage, nous avons pu admirer et étudier les constructions des maisons à pans de bois. Une fois le Gros-Horloge gagné, nous avons observé l’architecture   du Gros-Horloge, dont les sculptures en bas- relief qui  le décorent. Elles représentent des scènes bibliques. Madame Lafon-Billard nous a demandé de trouver une erreur sur l’arche : c’est une pierre sculptée d’un ange qui a été placée à l’envers par les ouvriers par contestation à leurs conditions de travail.

  

Nous nous sommes engagés par la rue Saint Romain pour accéder au portail des libraires, côté est de la cathédrale, où nous avons examiné la scène du jugement dernier. Nous avons continué pour déboucher sur la place Barthélémy où se trouve l’église St Maclou. Puis nous nous sommes rendus à l’Aître St Maclou, un vieux cimetière construit à cause de la grande peste noire de 1348. En allant à la rue Eau de Robec nous sommes passés par la rue Damiette, nous avons pu découvrir de belles maisons à colombages. Dans la rue Eau de Robec il y a une petite rivière, cette rue était la rue des teinturiers, qui lavaient, teignaient séchaient dans les greniers-ententes les pièces de laine, de lin.

  

Nous sommes retournés place de la cathédrale où nous attendait notre guide. Avec notre guide nous avons détaillé la façade principale de la cathédrale. Nous sommes entrés dans la cathédrale puis nous avons longé la nef centrale par la gauche. Nous sommes passés par le déambulatoire pour admirer et comprendre les vitraux. Nous sommes passés par un petit passage mythique : la rue des Chanoines, puis le Passage des anciens Moulins où se trouvaient des moulins à blé, alimentés par le Robec.

Ecrit collectif.

  

Ensuite notre guide nous a quittés. Nous sommes allés déjeuner au jardin de l’hôtel de ville. Beaucoup de pigeons étaient à côté de nous guettaient la moindre petite miette tombée au sol. Un pigeon s’est même posé sur la tête d’une élève !

                                                                            

Après le déjeuner, nous sommes allés au musée des Beaux- Arts pour étudier avec une conférencière des œuvres de la renaissance Italienne et Hollandaise.

  

Nous avons commencé par des panneaux de l’exposition de Sienne. Les panneaux faisaient partis d’un retable. C’étaient des petits panneaux, peint sur bois par un artiste Italien, Le Pérugin, des panneaux colorés avec des couleurs vives. On reconnaît les tableaux du Pérugin grâce aux scènes calmes. Dans ses tableaux il y a souvent une perspective atmosphérique.

  

Nous sommes passés dans une autre salle. Dans cette salle mon regard a tout de suite été attiré par le grand tableau qu’est la Vierge entre les Vierges. Le tableau est peint par un artiste flamand, Gérard David. Tableau d’une grande finesse et d’une grande précision, c’est une commande pour une congrégation religieuse. Tableau construit en sept panneaux de chêne donné par une dame qui est représenté dans le tableau.

 

Nous entrons dans une troisième salle. Un grand tableau à la gauche d’une sculpture. C’est celui-là dont on va parler ! Grand tableau représentant des nues. Le bain de Diane. Le tableau est peint par un artiste français, François Clouet. L’artiste a été inspiré par l’histoire d’Ovide : Actéon, un chasseur ayant surpris Diane en train de prendre son bain, fut transformé par la suite en cerf. Ses chiens ne le reconnaissant pas le mangèrent.

  

Dernier tableau. Grand tableau du Caravage : la flagellation du Christ. Tableau qui apporte du réalisme, on se sent comme plongé dans le tableau avec les personnages, il n’y a pas de premier plan. Tableau plongé dans la pénombre mais des personnages lumineux. J’aurai aimé passer plus de temps sur ce tableau mais nous étions attendus ailleurs.

  

Nous sortons du musée et nous nous dirigeons vers le musée du Secq des Tournelles quand une manifestation des forains arrive et nous lance une multitude de paquets de bonbons. Tout le monde court attraper les paquets  au grand désespoir des professeurs ! Les chars s’éloignent et nous retournons voir nos professeurs. Nous sommes rentrés dans le musée du Secq des Tournelles, installé dans une ancienne église .C’est un musée dédié à la ferronnerie d’art, où une multitude d’objets, des enseignes (thème de la visite) en fers recouvrent les murs. Une guide très sympathique nous explique à quoi servait une enseigne au Moyen-Age. Puis elle nous fait deviner quelques enseignes.            

Quitterie

  

Ce musée a été une découverte car nous ne le connaissions pas, certains d’entres nous ont un guide qui a été très sympathique car il nous a montré des instruments chirurgicaux et expliquer les opérations que l’on pratiquait à l’époque sans anesthésie ! 

  

C’était une belle journée où nous avons appris beaucoup de choses et découvert les professeurs autrement. Merci aux professeurs.