01 Juil

Voyage en Ville – Dernier acte !

C’est lors d’une soirée de restitution du projet « Voyage en ville » en Normandie que  nos  parents ont pu découvrir notre  LIVRE et tout le travail effectué pour le concevoir. Nous avons passé l’après-midi à installer tous les travaux réalisés pour le projet, des travaux d’arts plastiques qui ont servi de support pour illustrer la nouvelle, les poésies écrites en français, le dictionnaire Franco-Normand, mais aussi des créations pour la restitution de notre projet devant nos parents. Nous avons décoré la Salle de Conférences, afin qu’elle soit dans « une ambiance normande » ; pour cela Mme Lafon-Billard avait demandé au Chef des cuisines, M. Doudet, de nous donner des cagettes de pommes, de poires, de carottes, d’oignons… Nous avions aussi du blé, des arums, du lierre.

 

Plusieurs ateliers ont été présentés, des ateliers propres au français, aux arts plastiques, à la physique et à la SVT ; nous avons vu que ces disciplines étaient complémentaires et qu’elles nous permettaient d’apprendre autrement… et peut-être mieux, car on ne s’est pas ennuyé ! C’était une soirée géniale, une année géniale ! Denis Ducastel, l’éditeur des Editions Lepucheux, qui a travaillé avec nous sur le projet, nous avait fait la surprise de venir en costume normand et surtout avec son instrument de musique, une sorte de viole de gambe. Il a joué plusieurs morceaux pour notre plus grand bonheur et celui de nos familles.

 

Pour terminer la soirée nous avons pu déguster des fromages normands, des tartes aux pommes, devant l’enseigne créée  par Alix « Chez Gégé », une auberge que nous avions inventée pour notre histoire. On est fier de notre travail, de notre livre !

 

Et pour finir, voici une  petite poésie en cauchois d’Agathe GAONAC’H : « L’auberge cauchoise »

 

Asteu-chi est l’heu du dinner

Alors no met su la tâbe coutiaôs et fourquettes

Sans oblier la bannette à pain

Pis no sert l’iaô ou un coup d’cide.

No fait caôffer l’iaô dans eune castrole

Et no ajoute eune lichette de sel

Pis no affaite la salade

Et no bavache en attadant.

Amprès no va s’cairer

En r’gâdant eul cié qui nouerci

Eune fourquette dans nos abatis

Si nos chommes là, est pour moger.

À forche eud beire un p’tit coup d’cide

Sans faire esprès no peut prende un r’nard

Quand que no z-a bu à tire la Rigot reste pus qu’à faire mésienne

 « Allez boujou pis du mieux ! »

 

Les élèves de Cinquième 1