16 Avr

D’une indicible beauté…

Le saviez-vous ? Voici quelques règles de grammaire et faits amusants qui ponctuent notre si belle langue française. Dans l’esprit de notre célèbre concours interne de Langue française (photos)… 15 petites révisions…

 1. Il existe des mots qui ne riment avec aucun autre, gare aux poètes malavisés ! C’est le cas des mots « belge », « huître » ou encore « pauvre ».

2. « Ressasser » est le palindrome le plus long de la langue française. Qu’est-ce qu’un palindrome, me dire-vous ? C’est un mot que l’on peut lire dans les deux sens, de droite à gauche ou de gauche à droite.

3. La langue française compte trois mots qui sont masculins au singulier mais deviennent… féminins au pluriel. Les connaissez-vous ? Ce sont les mots « amour », « orgue » et « délice ».

4. Quel est le mot le plus long qui ne porte pas de « e », hors verbes conjugués ? « Institutionnalisation », ce qui rend ce mot barbant bien plus attrayant, n’est-ce pas ?

5. Certaines anagrammes (mot féminin !) sont troublantes comme : « Guérison », qui est l’anagramme de « soigneur » ou « Chien », l’anagramme de « niche »…

6. Il existe un certain nombre de mots qui n’ont pas de genre défini – de quoi soulager les anglophones apprenant le français, le genre des mots français étant leur véritable bête noire. C’est le cas des mots « après-midi » (mais notre Directeur préfère le masculin…), « enzyme » (mais notre Directeur préfère le féminin…) ou « country » (mais là, notre Directeur n’a pas d’avis !).

7. Le pluriel de « ail » a deux versions, soit simplement « ails » ou la jolie prononciation « aulx ».

8. Avez-vous déjà entendu parler du participe passé ou de l’adjectif « issu » ? Il provient en fait du verbe défectif « issir » qui veut dire « sortir de », qui ne subsiste qu’en son participe passé…

9. Les mots d’origine arabe ou gauloise sont nombreux en français. Quelques exemples de mot d’origine arabe : « jupe », « alcool » ou « magasin », et d’origine gauloise – surtout des animaux, des arbres – : « alouette », « bouc », « chêne », « bruyère » ou des vêtements comme : « guenille »

10. Gare aux règles grammaticales à s’en tirer les cheveux, comme c’est le cas pour le mot « gens ». Ainsi, si un adjectif le précède, il est féminin mais si l’adjectif en question est suivi d’une virgule, il est masculin. Ainsi : « les petites gens » (féminin) et « satisfaits, les gens le suivent » (masculin). Par contre, si l’adjectif le suit, alors « gens » est masculin ! Pour la règle complète, ICI.

11. Un accent grave sur le « u », ça existe, mais pour un seul mot de tout le dictionnaire français : l’adverbe ou pronom relatif « où ».

12. Notre jolie langue est parfois contradictoire. Parfois, le mot « hôte » veut dire « celui qui invite » mais aussi « celui qui est invité »… Et il n’est pas le seul ! Le mot « apprendre » veut dire « acquérir des connaissances », mais aussi « enseigner » ! Enfin, le mot « louer » désigne aussi bien « prendre en location » que « mettre en location ». De quoi s’arracher les cheveux !

13. La place des adjectifs, une autre bête noire pour ceux qui apprennent le français, peut en changer le sens. Ainsi, « brave », « pauvre » ou « grand » n’ont pas la même signification s’ils sont placés avant ou après le nom. À titre d’exemple : « une femme grande » désigne une femme de grande taille, alors qu’une « grande femme » est une femme de renom ou admirable.

14. Connaissez-vous des mots passés dans le langage courant qui étaient des noms de marques ? C’est le cas de « bateau-mouche », « audimat », « abribus », « coton-tige », « escalator », « mobylette », « yo-yo » ou encore « thermos » ou « frigidaire » !

15. Enfin, un clin d’œil aux journalistes… les expressions plébiscitées dans la presse telles que « tollé général », « tri sélectif », « populations civiles », « taux d’alcoolémie » ou « au jour d’aujourd’hui » ne sont en fait que des… pléonasmes.