28 Avr

Un sympathique témoignage

C’est après avoir quitté l’Institution en 2017 où j’y ai effectué ma scolarité pendant 7 ans, de la Sixième jusqu’à la fin de la Terminale, que j’ai décidé de choisir de poursuivre mes études en Médecine à la Faculté de Rouen. C’est ainsi que j’ai débuté ce fameux sprint de la première année (ex-PACES) où j’ai été poussé dans mes retranchements les plus profonds, tant intellectuels que mentaux. J’ai donc dû me livrer à un apprentissage rigoureux, régulier et ardu pendant un an en ayant pour objectif le concours de fin de première année, que j’ai réussi avec joie, mais non sans mal il faut l’avouer.

Je suis dans le cursus des études médicales depuis maintenant 4 ans où je m’épanouis en alternant exercice professionnel à l’hôpital et apprentissage régulier de cette discipline ô combien exigeante mais passionnante. Toutefois, il me semble nécessaire de préciser que le travail ne s’arrête pas qu’à la première année, comme c’est souvent ce que raconte la légende urbaine. Les études médicales sont un véritable marathon : le travail, la motivation et la passion se doivent donc d’être sans faille pour tenir jusqu’au bout, nos familles, nos amis et nos pairs étant des soutiens fondamentaux. C’est le prix à payer pour avoir l’honneur d’apprendre ce métier qui donne sens à ma vie au quotidien.

L’Institution a très certainement participé à poser les bases de mon apprentissage avant d’aborder ces études difficiles. Non pas sur le plan des connaissances, les cours de première année étant radicalement différents du programme scolaire du lycée, mais sur le plan humain et moral pour sûr. En effet, les différents professeurs que j’ai côtoyés à l’Institution, du Collège jusqu’au Lycée, m’ont permis de prendre confiance en moi et m’ont accompagné sans faille jusqu’au baccalauréat et même au-delà.

Je souhaite d’ailleurs leur exprimer ma vive reconnaissance au travers de ce texte : sans eux, ma scolarité n’aurait pas été celle que j’ai vécue. Le cadre scolaire et la rigueur que véhicule l’Institution m’a également permis de me fixer un cadre en arrivant à l’Université. En effet, à partir du premier jour, on travaille pour soi. Personne n’est là pour nous motiver à travailler, hormis nous-même. Arriver à se fixer un cadre dès les premières semaines est donc fondamental.

Pour conclure, à mon sens, si l’on sent qu’on est fait pour des études spécifiques, il faut foncer sans hésiter, malgré tout ce que l’on peut entendre. Bien évidemment, être conscient de la charge de travail qui nous attend est nécessaire, mais ce n’est rien à côté de la passion qui nous anime au quotidien car c’est elle qui vous fera avancer chaque jour.

Nicolas MUTEL, ancien élève, TS3 2017