16 Juin

Un témoignage bien sympathique

Arrivé en Seconde au Lycée en septembre 2016, je suis arrivé avec beaucoup d’appréhension, je ne connaissais personne, et je ne me sentais pas dans mon élément. Mais quelques semaines ont suffi pour que je me fasse de nouveaux amis.

Je ne l’ai su que bien plus tard, mais l’Institution a tout fait pour me mettre dans une classe où je me sentirai bien, et où les élèves partagent des points communs, dans le but de nous rapprocher : ils ont pu alors partager quelques années dans mon ancien Collège, ils ont pu prendre le même train tous les soirs à la sortie du Lycée, ce qui a pu nous rapprocher, et créer des liens qui aujourd’hui perdurent.

J’ai décroché mon baccalauréat avec mention assez bien, et j’ai pu voir la proximité des professeurs lors de la remise des diplômes : de la joie, des pleurs, et des discussions qui n’en terminent pas, après ces trois années passées à leurs côtés.

J’ai eu une sortie du Lycée un peu mitigée, ce que je n’aurais jamais imaginé. D’abord étudiant en LLCER à l’Université de Mont-Saint-Aignan, je suis parti au bout d’un mois en Licence d’Histoire, dont le premier semestre, malgré une arrivée tardive, a été décroché à plus de 15 de moyenne. Mais 2020 arriva, semée d’embûches. Alors que je devais en parallèle de ma licence, travailler un peu plus avec le service communication du Rouen Métropole Basket, et que j’avais décroché entre temps un Service Civique au sein de la radio Horizon, où certains professeurs de Jean-Paul II ont pu m’écouter et me le faire remarquer lorsque nous nous sommes croisés !

Mais le COVID-19 prend de plus en plus de place, et impose les mesures de distanciation sociale, et de confinement. J’ai perdu à ce moment tout contact avec le Rouen Métropole Basket, donc une opportunité professionnelle ; j’ai arrêté ma licence en histoire car aucun suivi n’a été fait de la part de l’Université, mais j’ai pu continuer mon Service Civique, bien que le fait de ne pas pouvoir aller sur le terrain me manquait cruellement. De plus, l’arrêt des cours en histoire a permis de repartir sur de bonnes bases, et la licence de Science Politique n’était pas forcément mon premier choix sur Parcoursup. C’est un choix que je ne regrette pas du tout aujourd’hui, bien au contraire.

Aujourd’hui, la rigueur de travail que les enseignants de Jean-Paul II m’ont transmis me suit, et ma réussite tient en partie de cela.

J’ai terminé le 5 mai dernier ma seconde année universitaire en licence de Science Politique à l’Université Picardie Jules Verne, située sous la magnifique cathédrale Notre-Dame d’Amiens.

À Amiens, j’ai pu étendre mon réseau de connaissance grâce à l’Université, mais aussi grâce au club de football américain des Spartiates d’Amiens Picardie, où je suis licencié dans l’équipe sénior Elite (Division 1).

Par la suite, je souhaite aller en Master dans le domaine du Journalisme, pour me spécialiser en journalisme radio. Mais le désir de devenir journaliste reporter de guerre grandit depuis le début de la guerre en Ukraine.

Je peux revoir, apercevoir, à mon retour sur la région Normande des têtes qui me sont familières, d’anciens élèves avec qui j’ai pu garder contact, ou encore des professeurs. Quand l’envie me prend de me balader, je repasse devant l’entrée de l’Institution, et me remémore des souvenirs agréables. Une certaine nostalgie s’installe chez moi ! Et je me rends compte que l’Institution, le personnel, les professeurs m’ont apporté beaucoup de choses, et ont construit une partie de la personne que je suis aujourd’hui. J’ai beaucoup d’espoirs pour l’avenir de l’Institution, et sais que ma petite sœur s’y sentira bien, accompagnée, et écoutée avec le corps enseignant, et cela dès son entrée au Collège.

Robin JOURET-LANGLOIS, Promo TES1 2019