12 Nov

Épisode 2 : Premier objectif atteint !

RENAISSANCE D’UNE BIBLIOTHÈQUE

Hommage à Daniel Delaplanche

Voici notre premier objectif atteint en cette veille des vacances de Toussaint ! Nous avons en effet recensé, fiché et consigné l’ensemble des ouvrages à reliure cuir de la bibliothèque Delaplanche. Ce sont, et de façon quasi-définitive, pas moins de 722 références pour 1922 ouvrages et 70 mètres de linéaire. Un travail de fourmi qui exige la lenteur et invite à la méditation…

Ce travail nous renvoie à celui, incomparable, effectué par notre prédécesseur M. Daniel Delaplanche, ancien professeur de Lettres de l’Institution. Celui-ci, né le 31 décembre 1939, était entré à l’Institution Join-Lambert en 1960. Il était, aux dires de ceux qui l’ont côtoyé, un peu bourru, sa voix était forte et il en imposait. Ses élèves le respectaient affectueusement et appréciaient sa grande culture. Un inspecteur avait noté avec malice cette appréciation : « Les changements de programmes et les incitations à renouveler les méthodes reçoivent de sa part un salut un peu distant »… !

Daniel Delaplanche était passionné d’histoire et reconnu par l’Association des Anciens comme leur archiviste. « Il était passionné de retrouver l’histoire de l’Institution et les personnages qui y ont participé à travers les vieux écrits, dessins et photos qu’il essayait de classer sans jamais arriver au bout, tant nos archives sont riches » est-il écrit dans le bulletin d’information de 2008. Il aimait, fouillant les bottins et autres plans urbains, rédiger ce type d’article : « DE VIRIS ILLUSTRIBUS SCHOLAE JOIN-LAMBERT – Qui sont nos Anciens célèbres ? » …

Mais le lieu où véritablement il passait le plus clair de son temps était cette bibliothèque sous les combles au sein de laquelle il s’est appliqué, en combien de temps, en combien d’années, à répertorier, ficher, classer, ranger ces innombrables ouvrages. Nous n’avons pas non plus de peine à l’imaginer dans ce nid d’aigle, seul et silencieux, plongé dans la lecture… Daniel Delaplanche nous a quittés en 2008, et nous tenions à lui rendre hommage et à le remercier pour cet immense travail de conservation de notre patrimoine sur lequel nous pouvons à notre tour nous appuyer. Et puisqu’il concluait son article en citant le Vicomte (de Chateaubriand (n.d.l.r.)), à notre tour de partager avec vous ce que tous ces écrits tentent de nous enseigner « Que l’homme est petit sur l’atome où il se meut, mais qu’il est grand comme intelligence » !

Olivia PAPLORAY et Geneviève GOUJON