15 Fév

5 jours en Provence

Jour 1 – Lundi 23 janvier 2023

C’est à 8h16 que nous avons pris notre train pour aller jusqu’à Paris.
Le trajet était plutôt court donc ce n’était pas dérangeant.  Ensuite nous avons dû prendre le métro pour nous rendre à la gare de Lyon. Nous avons attendu un peu plus d’heure dans la gare afin de monter dans notre TGV en direction de Marseille. Le trajet était un peu long mais ce n’était pas désagréable étant donné que nous étions entre amis. Arrivés à la gare de Marseille nous avons directement été accueillis par notre chauffeur prénommé Pascal. Celui ci nous a emmené au Sanctuaire de Notre-Dame de Laghet, situé un peu plus loin de Nice vers la Trinité. Ensuite nous avons pu découvrir nos chambres et nous installer tranquillement.
Suite à la prise de possession de nos chambres respectives, nous nous sommes tous réunis au réfectoire où nous avons béni nos repas puis passé un moment convivial en dinant. Par la suite, une sœur nous a donné des explications sur la chapelle située dans le sanctuaire, et nous a fait découvrir la crypte. C’est après une journée de transports que nous avons regagné nos chambres afin que nous puissions tomber dans les bras de Morphée.

Jour 2 – Mardi 24 janvier

Nous avons profité d’une matinée de visite guidée, en plein coeur du beau village de Saint-Paul-de-Vence. Pour commencer, une visite de la chapelle redécorée par le peintre belge Jean-Michel Folon en 2003, où se trouve une mosaïque de 106m2 et plus un million de carrés de pâte de verre coloré (tesselles) autour du thème du don. ( Signification religieuse ) Puis toujours dans la matinée nous sommes allés sur la place du Général de Gaulle (place du jeu de boules / pétanque ) pour une seconde visite guidée sur l’histoire globale de Saint-Paul-de- Vence, que ce soit pour ses frontières, ses remparts, son canon ou par sa ligne de tramway. Les symboles de l’histoire sont encore présents aujourd’hui par son architecture symbolique (nombre de rangées de tuiles) ainsi que par les vestiges des bâtiments datant de la Renaissance (meurtrière/ mâchicoulis). Durant l’après-midi nous avons pu profiter d’un atelier de parfumerie au sein de l’entreprise Fragonard pour nous apprendre à manipuler 9 différentes fragrances de parfum, des essences, des huiles, afin de pouvoir en réaliser 1flacon de 100 ml par élève (d’orange, citron, verveine, lavande, bergamote, mandarine, néroli, petit grain et romarin). Juste après nous avons visité l’usine de fabrication des parfums/eau de toilette et savon Fragonard qui seront commercialisés par la suite, en précisant que la manipulation de ces produits est encore en partie manuelle cependant l’importance des machines n’est pas écartées. Dans la soirée, nous nous sommes rendus à l’Opéra de Nice datant de 1885 avec de belles tenues pour une représentation d’opéra avec l’oeuvre Fidelio, une pièce allemande qui nous a plongé dans une histoire pleine de rebondissements, les musiciens mêlés aux chanteurs lyriques ont su nous procurer des émotions uniques.

Jour 3 – Mercredi 25 janvier

Ce matin, le mercredi 25 janvier 2023, nous avons visité le musée des arts asiatiques. Nous avons fait deux groupes de 25 élèves. Un groupe avait pour sujet « La Mémoire » et un autre « Les religions ». Le musée a été créé en 1998. Il est constitué de trois étages. Au premier étage, les murs formaient un cercle autour de nous. Il y avait une exposition éphémère. Au rez-de-chaussée se trouvaient dans chaque coin des murs des carrés avec chacun une zone géographique différente : Le Japon, La Chine, L’Asie du Sud-Est et L’Inde. Et enfin au sous-sol il y avait une exposition éphémère de Hokusai. Tous ces niveaux étaient reliés par un escalier au centre. L’escalier permet de faire le lien entre la terre (représenté par les carrés) et le ciel (représenté par le cercle).

Dans la partie chinoise, nous avons appris que le dragon chinois crache de l’eau. Il apporte de l’eau pour nourrir les populations, et n’a pas de côté effrayant comme en Europe. De plus, on pensait que la terre était carrée et plate, le ciel la recouvrait donc comme un dôme. Les chinois y voyaient une analogie avec une tortue. Les points cardinaux étaient gardés par des animaux fantastiques (dragon, oiseau céleste).

Dans la partie japonaise, nous avons appris que la classe guerrière (les samouraïs) faisait partie de l’élite, puis, nous retrouvions  les artisans, les paysans et les commerçants. Les armures ne servaient donc qu’à afficher sa richesse comme à cette époque il n’y avait plus de guerres.

La guide nous a expliqué qu’ au 4eme siècle avant Jésus Christ, les grecs ont envahi certaines provinces chinoises. Cela a mené à la fusion des deux civilisations: les Grecs et les Asiatiques. On retrouve cette fusion dans certaines œuvres comme « Bouddha debout ». 

Nous avons ensuite appris que Bouddha était un personnage historique réel, et le fondateur du Bouddhisme. Il naquit dans le Nord de l’Inde, il y a environ 2500 ans. Son vrai nom est Siddhartha Gautamaassez. Il est souvent représenté assis en tailleur, ou debout avec les yeux mis clos, en position de méditation. 

Nous nous sommes ensuite penchés vers des photographies du Japon. Nous avons appris que le Japon avait d’importants problèmes de société à cette époque comme la consommation excessive d’alcool et de bière, la croissance démographique très faible et l’abandon des zones rurales.

Anna Lecleire, Justine Duval–Lesueur et Victoria Chapman

Aujourd’hui nous avons eu le privilège de découvrir Marc Chagall. Cet artiste peintre possède un style très coloré, il utilisait beaucoup de couleurs primaires telles que le jaune, le bleu ou encore le rouge. Dans le musée que nous avons visité, se trouvaient ses peintures de la série Message Biblique. Ces tableaux étaient consacrés à la religion comme le tableau Moïse recevant les Tables de la Loi. Nous pouvions voir Moïse, des anges, ainsi que des hébreux.

Rozenn Roussel

Cet après-midi du 25/01 nous sommes allés au musée Matisse.
Henri Matisse (1869-1954) est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français. Il est un des premiers fauvistes même s’il est passé par l’impressionnisme et la peinture classique avant de trouver les techniques pour lesquelles il est connu.
Dans ce musée nous avons vu l’œuvre de la Piscine qui a été faite avec la technique du papier gouaché coupé découpé qu’ il considérait comme la libération des couleurs contre les lignes. Il découpe les papiers sans dessiner des formes et les assemble sur les murs de sa cuisine jusqu’au résultat qui lui plaît.
Nous avons également vu des portraits de sa femme. Ainsi que les croquis pour la chapelle que Matisse a entièrement conçue.
Peintre, mais illustrateur, nous avons également vu ces couvertures et illustrations de livre tels que  » JAZZ » pour son thème du cirque.
Au musée la guide nous a montré les moulages de lettres faits par A. Thurnauer. Cette artiste admire beaucoup H. Matisse et écrivait des lettres qui lui étaient destinées.
Admirative de la libération dont Matisse faisait preuve, elle va baser ses propres oeuvres sur les mots montrant les lettres et non le sens premier. Toute ses oeuvres prennent leurs inspiration dans les mots. L’exposition sur cette artiste contemporaine a pris forme autour d’un portrait de la femme de Matisse. 

Augustine Staquet

Jour 4 – Jeudi 26 janvier

Au cours de la matinée nous avons fait la visite du musée archéologique de Cimiez. A l’intérieur de celui-ci se trouvent les vestiges d’anciennes civilisations romaines qui y ont vécu.

  Certains objets des collections sont répertoriés dans l’époque du néolithique notamment entre 4700 et 4000 avant Jésus Christ et correspondent aux activités domestiques comme artisanales.

Au premier étage nous avons pu découvrir des objets de la vie quotidienne de la civilisation romaine comme des bijoux (épingles à cheveux), des statuettes en hommage aux dieux, des ustensiles de cuisine, des vases et outils de travail. Des reconstitutions de murs en mosaïques, d’enduits colorés, de marbres et de sols en pierre étaient également exposées.

Au sous-sol il y avait des stèles funéraires pourvues d’inscriptions comme des symboles ou des mots entiers. Une collection éphémère nous a été proposée, présentant l’histoire de l’empereur Hadrien et composée de nombreux éléments comme des vêtements d’époque, des diadèmes, des faisceaux et des armures afin de refléter son pouvoir et son autorité militaire de « princeps » incarnant l' »imperium ».

Nous avons pu constater qu’il y a un héritage culturel entre nos deux époques car même si nous utilisons de nouvelles technologies nous conservons avec cette civilisation une grande proximité.

Anne-Lise Delplanque et Amandine Debray

À l’extérieur du musée se trouvent les vestiges de la ville Cemenelum, l’antique Cimiez, construite à l’époque d’Auguste. Grâce aux fouilles, des traces de nombreuses rues et bâtiments sont visibles. Nous avons visité ce qui était le centre de la ville, là où il y avait des thermes. Parmi nos quelques découvertes nous avons apprécié notamment leur système d’eau amenée par des aqueducs (5 et 7 km de long), reliés à une citerne (non découverte lors des fouilles), qui distribuait l’eau dans des fontaines (les eaux sales évacuées par des égouts se jetant dans le fleuve, puis dans la mer).

Après l’abandon de la ville, des fermiers se sont installés à l’intérieur des bâtiments qui étaient autrefois les thermes du Nord. Même s’ils ont laissé les murs intacts, une grande partie a malheureusement été détruite. Les thermes étaient réellement un mode de vie. On s’y rendait au quotidien, ils étaient ouverts à toute la population et constituaient un lieu social offrant de nombreuses activités. Les thermes sont constitués de plusieurs bassins à différentes températures et d’un bain extérieur. Il y avait des toilettes, appelée latrines, non séparées et n’offrant aucune intimité. Il y avait aussi un gymnase, avec un sol en lamelle de brique dans lequel on pratiquait différents types de sports (ballon, athlétisme, musculation etc…).

Il y avait également un salon de massage où les clients étaient massés par un esclave. Après avoir pratiqué du sport et s’être fait masser, les romains passaient à la salle de bain (très bien conservée sur le site), chauffée par le sol (hypocauste). Au V ème siècle, les thermes de l’ouest du site ont été transformés en Cathédrale. Nous avons pu admirer le baptistère qui était à l’entrée de la cathédrale et qui marque la manière dont l’ère chrétienne a transformé les moeurs, pratiques et mode de vie des habitants de la Gaule transalpine.

Emilie Bosselin et Marthe Bénet

Ce quatrième jour de découverte de la French Riviera fut bien rempli et apprécié de tous, notamment l’après-midi à Monaco. Pendant celle-ci, nous avons arpenté les rues de la vieille ville et découvert son histoire. Notre parcours s’effectua principalement dans le quartier de Fontvieille. Deuxième plus petit pays après la Vatican, la principauté de Monaco est habitée par 38500 personnes sur une superficie de 2 km2 (202 ha), ce qui en fait le pays le plus dense du monde.

Gouverné par un prince ou une princesse, la principauté est une monarchie héréditaire et constitutionnelle. Contrairement à la monarchie parlementaire anglaise, ce n’est pas le premier ministre qui gouverne mais le prince lui-même. La devise de Monaco est “Deo juvante” qui veut dire “Avec l’aide de Dieu”. Côté religion, le catholicisme est reconnu Religion d’Etat, aucune mosquée publique n’a été construite et il n’ existe qu’une seule synagogue.

Le Palais Royal est construit sur un style florentin, d’inspiration française. Le palais est gardé par les carabiners du Prince, tous embauchés après avoir servi dans l’armée française. Le palais est divisé est plusieurs parties avec différents styles, comme par exemple la tour du drapeau et la tour de l’horloge construites selon un style plus médiéval.

Pour devenir sujet du prince monégasque, il existe trois manières différentes : la filiation, les parents sont déjà monégasques et donc font hériter de la nationalité ; après vingt ans de mariage ; ou encore par une lettre au prince, manière la plus hasardeuse (pendant dix ans vous attendez la réponse du prince et constituez un dossier qui aura plus de chance d’être refusé qu’accepté).

Parmi les princes et princesses monégasques, Albert 1er se démarque. Explorateur de renom, surnommé “le Prince scientifique”, il prit part à 28 expéditions en mer, parcourant le monde et rencontrant des explorateurs tels que Buffalo Bill. Il fit construire le musée océanographique de Monaco que de nombreux scientifiques ont fréquenté. Une des citations les plus connues à son propos a été prononcée par sa deuxième femme, Alice Heine : “Mon cher, la mer étant votre première épouse, je n’ai pas ma place avec vous, je vous quitte”.

Suite à la visite, nous avons terminé notre journée par une heure de quartier libre. Nous avons pu revenir dans les rues étroites de la vieille-ville, et explorer par nous-mêmes le quartier coloré de Fontvieille.

Gabrielle Robinet, Clément Zanin et Romain Trevet

Jour 5 – Vendredi 27 janvier

Durant le dernier jour,  nous avons quitté le sanctuaire en remerciant grandement les sœurs pour leur accueil. À peine les valises chargées direction Marseille, nous sommes tout d’abord allés rendre visite à La bonne mère  dans la magnifique basilique Notre-Dame-de-la-Garde. Ce monument incontournable de Marseille nous a offert une vue unique sur la cité phocéenne.  La basilique romano-byzantaine  est située sur la colline la plus haute de Marseille, la colline de la Garde. C’est un emblème de la ville dont la construction s’est déroulée de 1853 à 1864. Elle servait à repérer au loin les troupes ennemies, à guider les marins et offre un panorama  à 360° sur la ville et le port de Marseille. Les fresques intérieures ainsi que les sols sont réalisés en mosaïque. C’est le monument le plus visité de la ville.

Nous sommes ensuite allés direction la cathédrale de la Major afin de nous restaurer sur son parvis et de profiter ensuite de son intérieur qui relate de la beauté des monuments marseillais. Nous avons ensuite profité d’un temps libre dans le quartier iconique et historique de Marseille : Le panier. Cela nous a permis de prendre le grand air du sud une dernière fois avant le départ et de profiter de ses ruelles inimitables de Marseille.

Enfin l’heure du départ a sonné, un dernier au revoir à notre chauffeur de la semaine Pascal qui nous a été d’une grande aide durant ce séjour et nous finissons la journée dans le train direction Paris puis enfin Rouen et le retour à la maison qui fut triste pour tous mais malgré tout avec des souvenirs qui resteront gravés.

Ce voyage nous a permis de découvrir la Côte d’azur d’un point de vue culturel avec la visite de divers musées, comme le musée Chagall ou encore diverses églises et chapelles ainsi que l’histoire de la ville de Monaco, Nice et Marseille. Nous tenons à remercier l’Institution Jean-Paul II et tous les professeurs pour nous avoir permis de réaliser ce voyage, ainsi que les sœurs qui nous chaleureusement accueillis au sanctuaire Notre-Dame de Laghet, et les guides de nos visites qui nous ont beaucoup appris.

Marius Marius, Tifaine le Bourhis, Fantine Cadilhac, Jeane Queneville, Margot Truffert et Aglaë Barbier