03 Jan

Perpétuer leur mémoire

Avant toute chose, je tiens à rappeler que le 11 novembre permet de commémorer l’armistice de la première guerre mondiale et tous les soldats morts pour la France. Pour cette cérémonie, j’ai eu l’honneur de représenter l’Institution en tant que « porte-drapeau » et ce fut pour moi une grande fierté et une expérience marquante. Avant la cérémonie, M. Bergomi m’a présenté un ancien élève et professeur de Join-Lambert qui m’a amené voir les porte-drapeau qui étaient déjà présents ; j’ai pu rester avec eux jusqu’a début de la cérémonie et je tiens à les remercier pour leur gentillesse. Habitués des cérémonies en tant que « porte-drapeaux », ils ont donc pu m’indiquer ce qu’il fallait faire durant la cérémonie. Nous étions une vingtaine de porte-drapeau, nous avons dû nous placer sur les marches du monument suivant l’ordre d’importance des drapeaux.

Un des moments les plus touchants et impressionnants en tant que porte-drapeau, c’est lorsque que l’on doit baisser tous les drapeaux pour honorer les soldats tombés au Champ d’Honneur. Le devoir de mémoire est symbolisé par ce moment dans la cérémonie car au même moment une minute de silence est observée au son de la « sonnerie aux morts » jouée par un clairon. Perpétuer ce devoir de mémoire est vraiment important car désormais peu de personnes assistent à cette cérémonie, alors que ça devrait être un rassemblement massif des Français venant se souvenir de l’atrocité des combats et de tous les soldats morts durant cette guerre et les suivantes. Car, vous ne le savez peut être pas mais il est très probable que vos arrières-grands-pères ou grands-pères ont tous ou presque participé à cette guerre et je pense que la moindre des choses est de venir perpétuer leur mémoire.

L’autre moment que j’ai trouvé touchant c’est lorsque les représentants des autorités (préfet, conseillers municipaux, députés, généraux, etc.) viennent saluer les porte-drapeau à la fin de la cérémonie car ils nous ont surtout remercié de notre présence en plus de nous saluer (certains ont même reconnu le polo de l’Institution) et cela donne selon moi un sens supplémentaire à cette fonction de porte-drapeau en tant que jeune : prendre la relève des porte-drapeau plus âgés qui sont de moins en moins nombreux. L’Institution a la chance de pouvoir porter un drapeau qui est en lien avec son histoire donc la symbolique est d’autant plus importante, et je pense que de voir de jeunes élèves comme nous porter un drapeau et représenter notre établissement est quelque chose d’essentiel pour que cette mémoire puisse se perpétuer encore longtemps.

Romain BAFFREY, élève de Terminale 4

La veille, 10 novembre, afin de commémorer la fin des combats de 1918, après 4 ans de guerre, les élèves de Troisième se sont retrouvés en Salle de Conférences, le 10 novembre dernier, avec leurs professeurs d’Histoire et les Amis de l’Institution, pour une cérémonie d’hommage aux anciens élèves et professeurs morts pour la France.

Après une présentation historique et civique des événements, les élèves réunis, autour du drapeau du Souvenir Français, confié à l’Institution, se sont déplacés sur la cour d’honneur et ont été invités, en présence de M. Eude, au dépôt de gerbes près du monument aux morts. Ensuite, ils ont observé une minute de silence avant entonner la Marseillaise.

Charles AVRIL, Directeur des Etudes du Lycée