« Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire ; le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau, je ne suis pas notaire, c’est la faute à Voltaire… » chantait Gavroche dans Les Misérables, au fin fond d’un XIXe siècle marqué par l’illettrisme. Gavroche en appelait alors aux Philosophes du siècle précédent pour justifier sa soif de liberté jugulée dans le sang.

Aujourd’hui, pour nos élèves, Voltaire est toujours ce philosophe, écrivain et libre penseur, auteur de Candide, mais il est aussi devenu la fine silhouette d’un projet qui vise à amener les élèves de France à une meilleure maîtrise de l’écrit. Aurait-il apprécié cette distinction ? Bonne question…

Pour le moment, il occupe quelques-unes des heures de nos élèves, invités, du Collège au Lycée et au Postbac à s’entraîner sur une plateforme numérique pour voir disparaître des copies erreurs orthographiques ou maladresses syntaxiques. Après une première évaluation sur ordinateur qui permet de cibler forces et fragilités, le logiciel adapte un programme individualisé pour chacun. Il ne reste plus alors qu’à se connecter régulièrement, toute cette année, pour parfaire les règles et améliorer son écrit.

Chers élèves, tous à vos plumes et à vos claviers !

Karine FERRARO MASURE, Directrice adjointe en charge de JP2Sup