Sanctuaire-maison, monde sous-marin

Les cités sous l’eau continuent de faire rêver. Que ce soit dans une bulle ou une sphère transparente, les projets de nouvelles Atlantide fleurissent partout dans le monde. Montée du niveau des océans, inégalité de l’accès à l’eau potable dans le monde, diminution des ressources en eau… Chaque 22 mars, les États et l’ONU s’emparent des problématiques environnementales lors de la « Journée mondiale de l’eau ». La multiplication des projets de villes sous-marines en est l’exemple le plus prégnant. Comment les architectes se sont emparés de ce problème pour trouver des solutions ?
Les élève de Quatrième avaient à concevoir une habitation aux formes organiques sous-marine (qui prendra en compte qu’elle sera aussi un Sanctuaire) conçue pour accueillir la vie sous-marine (développement de la faune et de la flore).
Dans un premier temps, les élèves ont eu à réaliser une planche d’étude de l’habitation dans son environnement. Un projet global, qui fait sens, puisqu’il convoquait des recherches (dans le cadre d’un D.M.) ; sur la géographie d’un lieu de leur choix et également sur la faune et la flore marine qui le peuplent. Les élèves devaient écrire un texte de synthèse afin de présenter leur projet.
Dans un second temps, une fois les planches évaluées, des groupes de travail ont été constitués. Les élèves devaient faire l’inventaire des projets, se questionner, échanger sur ce qui pouvaient être gardé, pour chacun d’entre eux, afin de procéder à un projet collaboratif. Une fois l’inventaire effectué, ils devaient réaliser une maquette à l’échelle.
Pour la troisième partie du projet, les élèves devaient prendre une photographie de leur maquette (en suivant les consignes de cadrage et de luminosité) ; puis l’envoyer, via école directe, sur le cahier de texte du professeur. Une phase du projet qui permet de valider des compétences PIX.
De très belle réalisations graphiques et picturales accompagnées de magnifiques maquettes pour mon plus grand plaisir. « La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse », disait Albert Einstein.
Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’arts plastiques
