26 Déc

Une éthique au service du bonheur

« Maître, que dois-je faire ? » Cette question du jeune homme riche au Christ, est une question fondamentale pendant la période d’adolescence ; en particulier, lorsque les questions de l’orientation, et donc du sens de la vie, se font plus présentes à l’esprit. Comment être heureux ?

La réponse apportée par le Christ est tout d’abord celle de l’agir bien : « Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère ». Cette réponse renvoi à l’éthique et à la pratique des vertus, à l’habitude de faire le bien.

Toutefois la réponse donnée par Jésus va au-delà. Elle invite non seulement à une joie plus profonde car enracinée dans l’amour, qui vient étancher cette soif et ce désir du bonheur, comme le soulignait saint Jean-Paul II aux jeunes américains : « Le message d’amour apporté par le Christ est toujours important, toujours intéressant. Il n’est pas difficile de constater que malgré sa beauté et sa grandeur, malgré les conquêtes de la science et de la technologie, malgré les biens raffinés qu’il offre en abondance, le monde d’aujourd’hui est à la recherche de plus de vérité, de plus d’amour, de plus de joie ».

Ce qui est en jeu dans la question initiale est la liberté, c’est-à-dire choisir et agir selon sa conscience. Une action qui est parfois difficile, qui doit être soutenue et éclairée, mais qui est une invitation à se dépasser : « Chers jeunes gens : ne craignez pas l’effort honnête, le travail honnête ; n’ayez pas peur de la vérité ! ». Il ne peut, en effet, avoir de bonheur véritable sans liberté et sans le don de soi.

Un grand merci à l’Ecole de Management de Marseille, en particulier à Béatrice Cavard et Michael Shanks, pour les propos lumineux sur cette question fondamentale de l’éthique. Cet atelier éthique a contribué à donner à nos élèves de Première quelques premiers axes structurants de réflexion pour choisir et agir… Il n’en relève, en effet, pas seulement de la morale. Il s’agit bien plus, de la construction intégrale et de la personne humaine, dans sa vérité ; pour aimer et agir avec bonheur et liberté.

C’est ce qui fait notre joie à l’Institution Jean-Paul II !

Charles AVRIL, Directeur des Études du Lycée