Une belle fin de journée – 2/2

Mardi 14 octobre se tenait à l’institution la table ronde de l’association « Les Amis de l’Institution ». Le thème ? Une rencontre intergénérationnelle entre 5 jeunes de Terminale et les membres présents de l’association. Cette rencontre trouve son origine dans une réflexion du frère Bruno de Belloy : les jeunes pensent le monde, ils sont intéressants, pourquoi pas leur tendre le micro et les écouter ?
En arc de cercle sur l’estrade de la Salle de Conférences se tenaient donc Déotille de La Monneraye, Cassandre Vallette, Jean Aribaud, Agathe Trevet et Éloi d’Agrain, partageant leurs visions du monde, leurs inquiétudes quant à leur avenir mais également leur foi et l’affirmation de leur espérance, voulue par le frère Bruno et rendue possible par l’action du Président des Amis de l’Institution, M. de Ménibus. Cette rencontre permit à ces jeunes d’échanger sur des sujets variés tels que le réchauffement climatique, l’économie, l’engagement chrétien, les nouvelles technologies ou encore l’espérance dans un monde toujours plus incertain.
Par exemple, selon Déotille, nous ne sommes pas assez formés et instruits à propos de la gestion de patrimoine, ce qui pourrait entraîner une perte de liberté économique. D’après Jean, le défi contemporain est celui de l’Espérance qu’il s’agit de retrouver. Pour Agathe, c’est le lien social qu’il faut retisser. Selon Cassandre, ce qui manque à cette génération, c’est une boussole qui indique le sens de leur vie et permette l’engagement dans la société. Enfin, Éloi a pu insister sur la nécessité d’adopter une forme d’optimisme tragique : demeurer optimiste dans un monde qui, selon toute intelligence, semble vaciller.
Pour nos conférenciers, l’exercice fut inédit et instructif, mais il n’était pas question de pure improvisation. Durant les semaines précédentes, les sujets abordés furent discutés et approfondis lors de rencontres régulières avec M. de Ménibus.
La conférence attira une vingtaine de participants : professeurs, parents d’élèves, internes, anciens élèves et directeurs, qui purent directement réagir aux propos des jeunes, transformant l’expérience en discussion, parfois même en débat.
On peut, je pense, conclure de cette rencontre que la jeune génération est consciente des difficultés de son temps, consciente aussi des responsabilités qui lui incombent, qu’elle garde enfin un certain optimisme quant à l’avenir.
Ainsi, la conférence, d’environ 1h30, fut le lieu d’un échange profond et constructif entre cinq jeunes commençant à penser leur monde et la sagesse de leurs aînés.
Eloi de PRADIER d’AGRAIN, élève de Terminale 4
