Mercredi 22 octobre dernier, Mme Morin, Mme Seille et moi-même avons fait découvrir aux alternants du BTS PI, première et deuxième années, certains pôles d’attractivité de la rive Gauche de Rouen. 

Nous avons démarré notre journée par la découverte du Quartier Libre. M. Antoine Finot (associé de la Coopérative Atelier Lucien) nous a livré tous les secrets de cet espace atypique lors d’une visite guidée et commentée. L’idée de cette découverte était de montrer aux étudiants des alternatives au développement économique « classique » d’un quartier. 

Le Quartier Libre, c’est tout d’abord l’occupation temporaire d’une « friche ferroviaire ». L’ambition première de ce lieu est d’apporter de l’attractivité dans une zone jusqu’alors à l’abandon, avant qu’un projet plus pérenne n’y prenne place. Toute la difficulté de s’y développer réside donc dans son utilisation éphémère. Comment créer un quartier vivant, sachant que dans quelques années, il faudra tout déconstruire et refaire place nette ?

Fort de leurs expériences en école d’architecture, les associés du Quartier Libre ont développé le concept « d’habitat léger » : containers, ossature bois, réemploi, renaturation des sols… autant de réponses aux problématiques de respect de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique que nous voyons en cours. Les autres matières enseignées n’étaient pas en reste. Baux commerciaux, sous-location, spéculation, gentrification et autres sujets ont été abordés lors de nos échanges. 

Au final, un tour d’horizon complet sur les spécialités du secteur de l’immobilier et une ouverture d’esprit pour les étudiants, pour « faire la ville autrement ». Nous avons ensuite continué notre visite vers le centre Saint-Sever. Entre développement économique, attractivité d’un territoire, densification, urbanisme, styles architecturaux et histoire, autant de sujets abordés pour développer la curiosité des étudiants et leur connaissance sur le territoire Rouennais. 

Connaître l’histoire du développement de ce quartier, pour comprendre les logiques de développement du territoire et être plus à même d’anticiper les tendances liées à l’immobilier, telle était la ligne directrice de cette deuxième partie de visite. Pour les étudiants, il ne reste plus qu’à assimiler ces différentes visites et comparer les différents quartiers étudiés pour en tirer les points positifs et négatifs et se faire leur propre analyse du territoire Rouennais. 

Léandre LEMASSON, Professeur