Discours prononcé par Sœur Chantal GREFFINE, Directrice de l’École, le 8 décembre 2009

Depuis cette année scolaire, l’Institution Jean Paul II accueille des écoliers, des collégiens, des lycéens et des étudiants. Si c’est la fin d’une étape, c’est le début d’une merveilleuse aventure qui commence pour chacun d’entre nous.

Aujourd’hui, c’est un jour important, car c’est l’inauguration officielle de l’Institution. C’est un peu sa naissance officielle. Le nom de l’Institution est vraiment un don car, sans concertation préalable, plusieurs   personnes ont eu l’agréable surprise de constater qu’elles avaient pensé à ce nom de Jean-Paul II. Je ne peux m’empêcher en ce moment de penser à Madame Di Masso, dernier chef d’établissement du collège Bellefonds, car  elle a été l’une des chevilles ouvrières de ce projet, projet qui la tenait beaucoup à cœur.

A la suite de Saint Paul aux Corinthiens, j’ai envie de dire : « Prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. »

Ainsi, chaque membre de l’Institution a son rôle à jouer à tenir pour une meilleure prise en charge des jeunes qui lui sont confiés. Chacun est partie prenant de ce qui se passe dans notre établissement.

Cet été, l’établissement a été une véritable fourmilière et une course contre la montre a été menée. Chacun, dans son domaine de compétences, a travaillé afin que chaque jeune soit accueilli dans d’excellentes conditions. Je peux témoigner que ce travail prenant a été mené avec beaucoup de compétences et de joie. Vous qui avez ou qui avez eu de jeunes enfants, vous avez sans doute remarqué que lors de vos déplacements, plus ces enfants étaient jeunes et plus il leur fallait du matériel et d’espace. Nous avons expérimenté cela au sein de l’établissement lors des travaux réalisés pour accueillir les maternelles.

Avec l’arrivée de l’école et plus spécialement des maternelles, l’Institution a pris un bain de jouvence.

Beaucoup de personnes ont exprimé leur joie de voir évoluer sur ces lieux de jeunes enfants. Leur présence est source de vie.

Nous croyons que chaque personne – en particulier chacun de ces jeunes, de ces enfants – qui nous est confié pourra donner le meilleur de lui-même si nous acceptons de lui faire confiance. C’est un long chemin qui peut parfois prendre des sentiers que nous n’avions pas imaginé prendre. Sans cesse avec ardeur et foi il faut se remettre à l’ouvrage mais quelle joie lorsque nous constatons qu’à notre mesure nous avons aidé un jeune à reprendre confiance en lui ! Dans cette tâche, il faut savoir rester humble et savoir que rien n’est jamais définitivement gagné.

Je remercie ma congrégation qui a tout mis en œuvre pour que l’Institution voie le jour. Elle nous fait confiance dans cette aventure.

Ensemble on est plus fort pour bâtir l’avenir. Le travail en équipe permet d’être porté et de porter, car, s’il est bon de donner, il est aussi bon de recevoir.

Je souhaite que nous soyons plus qu’une communauté éducative. Puissions-nous être un corps formé de membres différents mais solidaires.

Osons regarder vers l’avenir avec audace. Nous connaîtrons des moments de joie, de découragement et même de doute. Le plus important sera de croire  toujours en ce que nous faisons, de croire en ce que nous ferons. A la suite de Victor Hugo nous pourrons alors faire nôtre cette phrase : « Car, dans l’Homme, jamais l’espérance n’est vaine ».