Chers Parents,

Chers Membres du Personnel,

Chers Professeurs,

Chers Amis de l’Institution,

L’un des discours du 10ème anniversaire de l’Institution Jean-Paul II a commencé par ces mots : « J’aurais tant de choses à vous dire » ; nous ignorions alors à quel point ce serait vrai, au soir du 25 mai, lorsque tout ou presque aurait été rangé, les papiers ramassés, les ballons envolés, les larmes (de joie) essuyées…

Et l’homélie du Père de Prémare, enracinant notre refondation dans une confiance absolue en la sainte Providence. Que les chants étaient beaux, portés par une animatrice d’exception ! Qu’ils étaient fervents ! Jubilation d’une accolade reçue du divin Maître pour celles et ceux qui ont tenu bon, ouvriers de la première et de la dernière heure, co-responsables de l’œuvre accomplie. Et tout cela, dans un tempo parfaitement respecté…

Et ces poignées de main des anciens élèves ou des anciens professeurs, touchés qu’on les ait invités. Heureux, pour beaucoup, d’évoquer des souvenirs plus ou moins lointains… Que serions-nous sans nos prédécesseurs ? Eux qui nous ont transmis la Maison, qui ont fait parfois mieux que nous n’aurions fait en pareilles circonstances, qui nous regardent avec l’œil pétillant et malicieux…

Et cette présence de tant de responsables politiques, s’arrêtant rue de l’Avalasse, y prenant même goût, découvrant un accueil simple et dénué de toute circonvolution circonstanciée ou suspecte. Rien que du vrai, du sincère, de l’humain. Merci pour leur présence, manifestation de leur soutien, de leur intérêt, de leur affection aussi pour notre Maison…

Et les discours : M. de Beaucoudrey, tailleur de diamants, ciseleur de mots, reconnaissant de ce(Lui) qui nous dépasse et qui fait des merveilles ; Sœur Chantal et son anecdote d’un voyage à la Guadeloupe qu’on lui doit toujours – elle n’a jamais dévoilé l’identité du parieur malheureux ; M. Vermesse, dont les mots improvisés montaient du cœur avec des accents vibrants et avec une chaleur communicative…

Et l’accueil et la patience pour accueillir les 2.700 personnes ravies de se voir remettre bracelet et mots de bienvenue… Merveille de la technologie, gentillesse et dévouement des informaticiens qui ont mis le système en place. Et ce tapis rouge, reliquat du Gala 2019, parce qu’à tout seigneur, tout honneur…

Et la mise en place technique : ô merveille que de constater, vendredi, à 17h, que les centaines de bras d’élèves, coordonnés avec l’expertise de Ludovic, avaient déplacé des montagnes de chaises, de bancs, de tables et de grilles. Merveille que les dizaines de petites mains occupées à épingler les 500 photos des classes, pieusement conservées et méticuleusement exposées…

Et les affiches confectionnées, les heures de réunion, les coups de téléphone ; les sponsors généreux ; les cuisines à la manœuvre pour assurer l’intendance ; le collage des étiquettes sur les 500 bouteilles de cidre ; les répétitions des hôtesses de l’art et du commandant de bord ; les costumes, les réglages, les vidéos tournées – avant et pendant – et montées patiemment par Valentin et Frédéric ; la bande son, le jingle ; les yearbooks et les polos, les bouteilles et les cravates, tout cela mis et remis en cartons. Faire, défaire, refaire… à l’envi…

Et le timing respecté ; le quotidien assuré quand même ; les services dans l’ombre : passés à corriger le quizz en 110, à rapatrier les Yearbooks le soir-même, à ramasser les papiers, à se demander où mettre les objets trouvés, à réapprovisionner les sanitaires, à mettre de la « rubalise » autour des installations gonflables… et tous les autres.

Et le lâcher de ballons, joliment coordonné par l’A.P.E.L. : deux cents bouffées d’hélium partant à la conquête du ciel… Ah, ce ciel, clément à souhait – nous n’avions jamais autant épié la météo les jours précédents ! – mises à part les cinq minutes et leurs quelques gouttes, comme une éclaircie dans notre rythme et dans nos vies pressées…

Et les talents sur les deux scènes : le matin, la jeunesse de l’École (nous n’avions pas imaginé l’impact que l’écran aurait sur les plus jeunes se voyant) ; le midi, celle du Collège et du Lycée (et parfois des plus âgés…) ; l’après-midi, ce texte magnifique de notre cher Christophe… « Heureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes, ils n’ont pas fini de s’amuser ! »…

Et les médecins qui ont tenu bénévolement les 3 postes de secours… 15 fiches d’événements : 3 médicales et 12 de bobologie… Conséquences inévitables des jeux gonflables pris d’assaut avec fougue et enthousiasme…

Oui, ce 25 mai fut une vraie fête de famille ; c’est le mot qui était, nous en sommes les témoins, sur toutes les bouches. Paix et Joie : deux mots minuscules… Paix et Joie : intérieures et offertes aux autres, horizontales et verticales. Fête de famille paisible, où chacun prend sa part, chacun participe de la joie de l’autre, reçoit et offre… Merci de vos mercis…

Oui, « vivre sans tendresse, il n’en est pas question ! » Depuis cet anniversaire et la prestation de Juliette, cette rengaine enfouie dans un coin d’enfance, injustement oubliée et remise au goût du jour, a resurgi. Résumé de l’essentiel, irruption de l’émotion, simplicité de la force du mot et de la mélodie. « Règne l’amour… jusqu’à la fin des jours. »

Un immense merci à chacune et à chacun ! Paix et Joie à tous !

Charlotte ALEMPIJEVIC, Responsable de la SEGPA

Fabienne COTTENCEAU, Directrice des Études du Collège                       

Charles AVRIL, Directeur des Études du Lycée  

Geneviève GOUJON, Directrice adjointe JP2Sup                                  

Sœur Chantal GREFFINE, Directrice de l’École

Jean-Dominique EUDE, Directeur